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Des ingénieurs visitent vendredi le stationnement effondré de Saint-Laurent
LA PRESSE CANADIENNE


MONTREAL - Des ingénieurs de la Régie du bâtiment devaient effectuer vendredi matin une visite du stationnement souterrain de l'édifice situé au 135 Deguire, dans l'arrondissement Saint-Laurent, à Montréal, afin d'évaluer l'ampleur des travaux à effectuer pour sécuriser les lieux.

Un étage presque complet de ce stationnement s'est effondré sur l'étage inférieur, mercredi, tuant une personne.


Les ingénieurs de la Régie devaient être accompagnés de ceux du propriétaire de l'édifice et de la coroner responsable de l'enquête.

Le gouvernement du Québec a indiqué jeudi qu'il avait prévenu les propriétaires de l'endroit, il y a deux ans, des risques d'effondrement. Comme plusieurs autres, ils avaient été avertis de l'effet corrosif du sel déglaçant sur la structure des garages souterrains et de la nécessité d'effectuer des travaux d'entretien réguliers.

La Régie a indiqué dans un communiqué qu'elle mettrait tout en oeuvre pour permettre aux occupants de l'immeuble de le réintégrer de façon sécuritaire le plus rapidement possible. Mais elle ne s'attend pas à ce que cela puisse se faire avant plusieurs jours.

Des efforts sont également faits pour que les propriétaires des véhicules garés dans le stationnement voisin, au 155 Deguire, puissent les récupérer dans les meilleurs délais.

La Régie a par ailleurs tenu à rappeler que l'entretien des bâtiments est de la responsabilité de leurs propriétaires. Elle leur recommande de faire preuve de vigilance et, au besoin, de faire appel à des spécialistes pour évaluer l'état de leurs bâtiments.

La note de Québec, publiée en décembre 2006, est toujours présente sur le site Internet de la Régie du bâtiment. Une image montre des dalles de béton qui s'effondrent sur des voitures, dans une scène quasi-identique à l'accident fatal qui a coûté la vie à Mahamat Khazeli Salett.

Les gens préoccupés par la situation peuvent composer le 1 888 271-1827 pour obtenir des réponses à leurs questions.

Aucun représentant du propriétaire de l'endroit, le géant torontois de l'immobilier Cap Reit, n'a encore rencontré la presse pour commenter la situation.

Une ancienne réceptionniste de Cap Reit, Sally Saade, a toutefois indiqué que le responsable de l'immeuble avait reçu plusieurs requêtes pour réparer des poutres rongées par la rouille et boucher des fuites d'eau dans les tuyaux qui auraient causées des inondations chroniques dans le garage.

Agression sexuelle sur une fillette: Cormier pourrait avoir son verdict vendredi
LA PRESSE CANADIENNE


MONTREAL - Il est possible que ce vendredi soit jour de sentence pour Daniel Cormier, l'homme de 56 ans qui a été récemment trouvé coupable d'agression sexuelle à l'endroit de la fillette qu'il prétendait avoir épousée le jour de son 10e anniversaire.

Le verdict a été rendu il y a quelques semaines par la juge Sylvie Durand, au Palais de justice de Montréal.


Daniel Cormier aivat étiré les procédures pendant plus de cinq ans, notamment en défiant la constitutionnalité de la loi du mariage et en multipliant les requêtes

Un amas de pneus est la proie des flammes à Sainte-Anne-des-Plaines
LA PRESSE CANADIENNE


SAINTE-ANNE-DES-PLAINES - Une quarantaine de pompiers de Saint-Anne-des-Plaines, Terrebonne, Mirabel et Saint-Jérôme ont réussi à maîtriser un incendie dans un important amoncellement de pneus derrière une usine de recyclage de Sainte-Anne-des-Plaines, vendredi matin.

Les pompiers ont reçu l'appel vers 5h45 mais, selon des employés de l'endroit, de la fumée se dégageait depuis quelques jours de l'amoncellement.


Apparemment, personne n'avait songé à appeler le service des incendies, les employés se contentant d'arroser et de déplacer les pneus.

Heureusement, les pompiers avaient réussi à contenir l'incendie dans un périmètre d'environ 15 mètres carrés et avaient maîtrisé le tout vers 8h30.

Selon le service des incendies, les amoncellements n'étaient pas conformes aux normes, d'autres incendies ont déjà éclaté dans le passé et l'entreprise en question, Cramco, a fait l'objet de nombreux avertissements.

Personne n'a été évacué mais un directive de confinement avait été donnée à une trentaine de résidences, dont les occupants avaient été avisés de ne pas ouvrir les fenêtres et les portes et de fermer les systèmes d'échangeur d'air.

Le ministère de l'Environnement a dépêché une équipe sur place afin de vérifier la qualité de l'air et de voir à ce que l'eau contaminée, qui a servi à éteindre l'incendie et qui a été détournée dans des fossés creusés par les pompiers, puisse être récupérée en toute sécurité.

Des scientifiques ont découvert des débris du météorite aperçu le 20 novembre
LA PRESSE CANADIENNE


LLOYDMINSTER, Alberta - Des chercheurs de l'Université de Calgary ont trouvé des débris d'un météorite de 10 tonnes qui a illuminé le ciel de provinces de l'Ouest canadien, plus tôt ce mois-ci.

Le Dr Alan Hildebrand et Ellen Milley, une étudiante aux cycles supérieurs, ont trouvé des fragments jeudi après-midi, près de Lloydminster, à proximité de la frontière entre les provinces de la Saskatchewan et de l'Alberta


Plusieurs recherches ont été menées pour récupérer ces fragments qui, selon les chercheurs, pourraient se compter par milliers dans un secteur de 20 kilomètres carrés, près de Battle River.

Le 20 novembre dernier, les résidents du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta ont pu apercevoir une grosse boule de feu qui a littéralement illuminé le ciel des trois provinces.

Un chasseur de météorites de l'Arizona, Robert Haag, a offert 12 000$ pour le premier fragment d'un kilo qui sera découvert.